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Duke Nukem: Zero Hour enfin décompilé !

Fri, 24 Oct 2025 10:40:57 +0200 - (source)

Duke Nukem a sauvé le Far West de 1848, le futur post-apocalyptique et le Londres victorien de 1888, mais pendant 26 ans, il est resté coincé dans la prison ultime : une cartouche Nintendo 64 dont personne n’avait le code source.

Vous connaissez très probablement Duke Nukem 3D, le FPS culte de 1996 avec ses répliques iconiques et son humour trash, mais vous avez peut-être oublié Duke Nukem: Zero Hour, sorti en 1999 sur N64. C’était un jeu assez différent puisqu’il s’agissait d’un TPS (third-person shooter) développé par Eurocom, où Duke devait voyager dans différentes époques pour sauver le monde. Le concept était sympa, la réalisation correcte, mais c’est un jeu qui a été complètement éclipsé par les Perfect Dark et autres Goldeneye de l’époque. Snif !

Il était donc temps de le faire revenir dans le présent ! Et c’est ce qu’a fait Gillou68310 qui vient après des années de travail, de terminer la décompilation complète de Duke Nukem: Zero Hour . 100% du code machine original a été reconverti en code source C lisible et modifiable.

Le projet est sur GitHub et on y retrouve à la fois la version US et la version française du jeu et grâce à cette décompilation complète, d’autres développeurs peuvent maintenant bosser sur un port PC natif du jeu. Soit avec une approche custom comme le Ship of Harkinian (le port PC de Zelda: Ocarina of Time), soit via N64 Recomp , un projet dont je vous ai déjà parlé plusieurs fois.

Cet outil développé par Wiseguy peut transformer du code N64 en code C natif en quelques secondes (contre des années pour une décompilation traditionnelle) et avec cette décompilation de Zero Hour terminée, la route est toute tracée pour un portage rapide avec support des mods, du ray tracing via RT64 et même de la 4K.

Alors oui, Zero Hour n’était pas le meilleur jeu N64 de l’histoire c’est sûr, mais c’était un Duke Nukem oublié, avec des mécaniques intéressantes et une direction artistique sympa pour l’époque. Et grâce au boulot de Gillou68310 et de la communauté, il va pouvoir s’échapper de sa cartouche et rejoindre notre époque dans les meilleures conditions !

Pour ceux que ça intéresse, le repo GitHub est disponible ici mais attention, vous aurez besoin de votre propre ROM du jeu pour extraire les assets et compiler (c’est légal uniquement si vous possédez le jeu original).

Source


Vous vous souvenez des débats enflammés sur les vaccins COVID et de ces théories complotistes de “turbo cancer” qui circulaient partout sur les réseaux sociaux ? Bon c’est un peu has been maintenant mais c’était cette fausse idée que les vaccins mRNA provoqueraient des cancers fulgurants…

Et bien accrochez-vous, parce que des chercheurs très sérieux viennent de découvrir EXACTEMENT l’inverse. Vous allez voir, c’est drôle !

Des oncologues de l’Université du Texas et de l’Université de Floride ont analysé les dossiers de plus de 1000 patients atteints de cancers du poumon ou de mélanomes avancés et ils ont remarqué un truc bizarre : les patients qui avaient reçu un vaccin mRNA contre la COVID dans les 100 jours suivant le début de leur immunothérapie vivaient beaucoup plus longtemps que les autres. Genre, 2 fois plus longtemps.

Concrètement, la survie médiane passe de 20 mois sans vaccin à 37 mois avec vaccin et au bout de 3 ans, 56% des patients vaccinés sont toujours en vie, contre seulement 31% chez les non-vaccinés.

Bon alors, comment c’est possible ? Hé bien pour comprendre, faut faire un détour rapide par l’immunothérapie. En effet, depuis une dizaine d’années, on traite certains cancers avec des médicaments qui ne ciblent pas la tumeur directement mais débloquent en réalité le système immunitaire.

Le truc, c’est que les cellules cancéreuses sont malignes (sans mauvais jeu de mots..) puisqu’elles utilisent une protéine appelée PD-L1 pour littéralement désactiver les lymphocytes T, les fameux soldats de notre système immunitaire. Les inhibiteurs de checkpoint comme le pembrolizumab ou le nivolumab empêchent alors cette désactivation et le système immunitaire peut enfin faire son boulot et attaquer la tumeur.

Sauf que ça ne marche pas sur tous les cancers. Il y a ce qu’on appelle les tumeurs “chaudes” et les tumeurs “froides”. Les chaudes ont été repérées par le système immunitaire et ont été infiltrées par des cellules immunitaires. Les froides, par contre, sont invisibles. Aucune cellule immunitaire autour, aucune réaction. Et pour ces tumeurs froides, l’immunothérapie classique ne sert à rien et c’est un cauchemar à combattre.

De leur côté, les vaccins mRNA COVID agissent comme une alarme incendie pour le système immunitaire. Quand vous recevez votre dose de Pfizer ou Moderna, votre corps produit un tsunami d’interféron de type I. C’est une molécule de signal qui met tout le système immunitaire en alerte rouge : Les cellules présentatrices d’antigènes se réveillent, les lymphocytes T se multiplient, et tout le monde passe en mode combat !

Et cette activation généralisée, elle ne se limite pas au virus COVID puisque le système immunitaire en profite pour scanner TOUT ce qui traîne, y compris les cellules cancéreuses qui jusque-là passaient inaperçues. Les tumeurs froides deviennent alors chaudes et se mettent à exprimer du PD-L1 pour tenter de se protéger. Et c’est justement à ce moment-là que les inhibiteurs de checkpoint entrent en jeu et bloquent cette défense.

Les chercheurs ont donc testé ça sur des modèles animaux pour comprendre le mécanisme exact et ont confirmé que le vaccin seul ne suffit pas. Il faut la combinaison vaccin mRNA + immunothérapie pour obtenir l’effet maximal. L’un réveille le système immunitaire, l’autre maintient l’attaque active contre la tumeur.

Le plus fou dans cette histoire, c’est que personne ne cherchait cet effet. Élias Sayour, l’un des chercheurs principaux à l’origine de cette découverte, bossait déjà sur des vaccins mRNA anti-cancer personnalisés depuis 2016 et avait remarqué que les molécules d’ARN messager pouvaient entraîner le système immunitaire même sans cibler des antigènes tumoraux spécifiques. Mais de là à imaginer que les vaccins COVID développés en urgence pour une pandémie auraient ce pouvoir contre le cancer, personne ne l’avait anticipé.

D’ailleurs, il y a eu quelques cas rapportés dans la littérature médicale de patients dont les tumeurs ont spontanément régressé après une vaccination COVID et à l’époque, tout le monde trouvait ça anecdotique… peut-être des coïncidences. Mais avec cette étude portant sur plus de 1000 patients et contrôlant 39 variables différentes (stade du cancer, traitements antérieurs, comorbidités, etc.), c’est difficile de parler de hasard.

Cinq fois plus de chances d’être en vie trois ans après le diagnostic, juste en ajoutant un vaccin qu’on a déjà sous la main et qui a été administré à des milliards de personnes, c’est pas rien.

Maintenant, avant de crier au miracle, quelques précisions importantes quand même. Cette étude est observationnelle, et ce n’est pas un essai clinique randomisé. Ça veut dire que les chercheurs ont analysé des données existantes, et n’ont pas assigné aléatoirement les patients à un groupe ou l’autre. Il pourrait donc y avoir des biais cachés. Par exemple, les patients qui ont choisi de se faire vacciner pendant leur traitement cancer sont peut-être aussi ceux qui suivent mieux leurs protocoles de soin en général ?

Mais les chercheurs ont anticipé cette critique et ont utilisé des techniques statistiques avancées pour éliminer un maximum de facteurs confondants et même avec ça, le signal reste fort. Assez fort en tout cas pour justifier de passer à l’étape d’un vrai essai clinique prospectif.

L’équipe lance donc un essai à grande échelle sur des patients atteints de cancer du poumon, avec 2 groupes : un qui reçoit l’immunothérapie standard, l’autre qui reçoit immunothérapie + vaccin mRNA COVID. Si les résultats confirment ce qu’ils ont observé, on pourrait alors voir les protocoles de traitement évoluer très rapidement.

Et contrairement aux vaccins anti-cancer personnalisés qui nécessitent d’analyser la tumeur de chaque patient pour créer un vaccin sur mesure (c’est cher et complexe…), les vaccins COVID eux sont déjà produits en masse, approuvés, dispo partout, et relativement peu chers.

On savait que non seulement ces vaccins COVID ne causaient pas de cancer mais découvrir qu’en plus ils pourraient bien devenir un outil standard pour TRAITER le cancer, c’est turbo-marrant je trouve… La science nous réserve toujours des surprises, et c’est pour ça qu’elle me passionne !

Si ça vous dit, l’étude a été publiée dans Nature, et vous pouvez la lire en intégralité ici si vous voulez rentrer dans les détails statistiques et biologiques.


Vous streamez une vidéo sur votre iPad, tout va bien, et puis ça lag. Pas beaucoup hein, juste une petite micro-saccade bien en rythme toutes les deux secondes. Ce n’est pas la faute de votre routeur et pourtant vous avez beau pinger votre réseau local, ça saute de 3 ms à 90 ms… Bienvenue dans le monde merveilleux d’AWDL, la technologie Apple qui transforme plus d’un milliard d’appareils en mini-pollueurs du spectre WiFi.

Christoff Visser, ingénieur au labo de recherche d’Internet Initiative Japan, a eu ce problème et en a parlé lors de sa dernière présentation à la conférence RIPE 91 . Il était en train de streamer un jeu avec Moonlight quand ça s’est mis à sauter à intervalles réguliers. Ça l’intrigue, alors il fait ce que ferait n’importe quel ingénieur réseau qui se respecte… Il sort Wireshark et commence à tout sniffer.

Et là, surprise… Son iPad saute entre les canaux WiFi.

Mais pas aléatoirement, hein… précieusement toutes les deux secondes. C’est alors qu’il comprend que le coupable est le protocole AWDL (Apple Wireless Direct Link). Vous voyez AirDrop, cette app magique qui vous permet d’envoyer des fichiers entre iPhone et Mac sans rien configurer ? Handoff, qui vous laisse continuer votre mail de l’iPhone sur le Mac ? Sidecar, pour utiliser votre iPad comme second écran ? Hé bien toute cette magie Apple repose sur ce protocole propriétaire non-documenté qui tourne en permanence sur vos appareils.

Voici comment ça marche… Pour que deux appareils Apple puissent se parler n’importe où dans le monde, ils doivent d’abord se trouver. Apple a donc défini ce qu’on pourrait appeler des canaux sociaux : le canal 6 pour le 2,4 GHz, les canaux 44 et 149 pour le 5 GHz. Ce sont si vous voulez, des points de rendez-vous. Vos appareils sautent alors régulièrement sur ces canaux pour vérifier si quelqu’un veut leur parler, puis reviennent sur le canal de votre réseau WiFi.

Sauf que si vous êtes un admin réseau malin, vous n’utilisez PAS ces canaux parce que tout le monde les utilise. Vous scannez le spectre, vous trouvez un canal vide, et vous configurez votre réseau là-dessus pour éviter les interférences. Logique, non ?

Bah non. Pas avec Apple.

Parce que vos appareils Apple, eux, ils s’en foutent. Ils vont QUAND MÊME sauter sur les canaux 6, 44 ou 149 pour checker si quelqu’un veut leur parler, puis revenir. Hop. Toutes les deux secondes. Que vous utilisiez AirDrop ou pas. Que vous ayez d’autres appareils Apple à proximité ou pas. En permanence !

C’est dingue non ? Du coup, on se retrouve avec ces micro-coupures et une latence qui explose. Visser a découvert que ce problème est remonté sur les forums utilisateurs depuis 2019 . Les gens se plaignent, mais personne ne comprend vraiment ce qui se passe parce qu’Apple ne documente pas AWDL et que ces paquets sont invisibles sur votre propre machine. Du coup, diagnostiquer ça est presque impossible.

Visser a donc contacté Apple via leur Feedback Assistant et il n’a obtenu aucune réponse. Même après sa conf à RIPE91, Apple a gardé le silence…

Bref, le “ça marche tout seul” d’Apple a un coût sauf que ce n’est pas Apple qui le paie. C’est nous, les admins réseaux et tous les autres appareils sur le réseau. Apple a optimisé l’expérience de SES utilisateurs en externalisant le problème sur l’infrastructure WiFi des autres.

Alors y’a t-il des solutions ?

Bah justement. Vous avez trois options mais je vous préviens, elles sont toutes pourries.

  • Option 1 : Désactiver AWDL avec sudo ifconfig awdl0 down. Cool, ça marche sauf que vous perdez AirDrop, Handoff, Sidecar, et toutes les fonctionnalités cools qui font qu’un iPhone est un iPhone. Autant acheter un Android à ce tarif…
  • Option 2 : Configurer votre réseau WiFi sur les canaux 6, 44 ou 149. Utiliser les mêmes canaux que tout le monde pour éviter que vos appareils Apple ne sautent est donc une bonne option, même si ces canaux sont souvent saturés. Et au Japon, le 149 est carrément interdit !
  • Option 3 : Vivre avec en totale acception de votre sort. Vous devez accepter que vos appareils Apple sont des gros dégueulasses qui vont polluer le WiFi, accepter ces micro-latences et accepter que votre admin réseau va vous poursuivre avec un couteau dans les couloirs de la boite quand il aura lu mon article.

Et comme ce n’est pas un problème de matériel, acheter un nouveau routeur WiFi 7 ne changera rien puisque le problème, c’est la communication directe entre VOS appareils. Apple pousse même le RFC 9330 (L4S) pour réduire les délais réseau, mais ça ne résoudra rien non plus parce qu’AWDL, c’est du peer-to-peer et ça bypass votre routeur.

Quelqu’un n’a même pas besoin d’être connecté à votre réseau pour foutre le bordel. Il peut juste passer à côté de vous dans un café, déverrouiller son iPhone, et boom, votre réseau va glitcher quelques secondes pendant que vos appareils négocieront avec le sien.

Visser a donc présenté tout ça en espérant que les admins réseau et les FAI soient enfin informés du souci et puisse répondre enfin aux utilisateurs qui rencontrent ce problème invisible. Donc, voilà, la prochaine fois que votre connexion WiFi merdera sans raison, regardez autour de vous et comptez les iPhones et autres appareil Apple car chacun d’eux est en train de jouer à saute-moutons entre les canaux de votre réseau.

Plus d’un milliard d’appareils qui font ça en permanence, partout dans le monde, c’est pas rien quand même…

Bref…

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Pendant 30 ans, les experts en informatique quantique vous demandaient de les croire sur parole du genre “Mon ordi quantique est 13 000 fois plus rapides que ton PC Windows XP…”. Mais bon, ils sont rigolo car c’était impossible à vérifier ce genre de conneries… M’enfin ça c’était jusqu’à présent car Google vient d’annoncer Quantum Echoes , et on va enfin savoir grâce à ce truc, ce que l’informatique quantique a vraiment dans le ventre.

Depuis 2019 et la fameuse “suprématie quantique” de Google , on était en fait coincé dans un paradoxe de confiance assez drôle. Google nous disait “regardez, on a résolu un problème qui prendrait 10 milliards de milliards d’années à un supercalculateur”. Bon ok, j’veux bien les croire mais comment on vérifie ? Bah justement, on pouvait pas ! C’est un peu comme les promesses des gouvernements, ça n’engage que les gros teubés qui y croient ^^.

Heureusement grâce à Quantum Echoes, c’est la fin de cette ère du “Faites-nous confiance” car pour la première fois dans l’histoire de l’informatique quantique, un algorithme peut être vérifié de manière reproductible . Vous lancez le calcul sur la puce Willow de Google, vous obtenez un résultat. Vous relancez, vous obtenez le même. Votre pote avec un ordi quantique similaire lance le même truc, et il obtient le même résultat. Ça semble basique, mais pour le quantique, c’est incroyable !!

Willow, la puce quantique de Google

L’algorithme en question s’appelle OTOC (Out-Of-Time-Order Correlator), et il fonctionne comme un écho ultra-sophistiqué. Vous envoyez un signal dans le système quantique, vous perturbez un qubit, puis vous inversez précisément l’évolution du signal pour écouter l’écho qui revient. Cet écho quantique se fait également amplifier par interférence constructive, un phénomène où les ondes quantiques s’additionnent et deviennent plus fortes. Du coup, ça permet d’obtenir une mesure d’une précision hallucinante.

En partenariat avec l’Université de Californie à Berkeley, Google a testé ça sur deux molécules, une de 15 atomes et une autre de 28 atomes et les résultats obtenus sur leur ordinateur quantique correspondaient exactement à ceux de la RMN (Résonance Magnétique Nucléaire) traditionnelle. Sauf que Quantum Echoes va 13 000 fois plus vite qu’un supercalculateur classique pour ce type de calcul.

En gros, ce qui aurait pris 3 ans sur une machine classique prend 2 heures sur un Willow.

Cette vitesse, c’est impressionnant mais ce qui change la donne dans cette annonce, c’est cette notion de vérifiabilité ! Bref, c’est fini le bullshit, maintenant la structure de systèmes quantiques (des molécules aux aimants en passant par les trous noirs) sera vérifiable et comparable.

Et les applications concrètes sont déjà plutôt bien identifiées : Découverte de médicaments, pour comprendre comment les molécules se lient à leurs cibles, la science des matériaux, pour caractériser la structure moléculaire de nouveaux polymères ou les composants de batteries, la fusion nucléaire…etc tout ce qui nécessite de modéliser des phénomènes quantiques avec une précision extrême !

Google compare ça à un “quantum-scope”, capable de mesurer des phénomènes naturels auparavant inobservables un peu comme l’ont été le télescope et le microscope qui nous ont donné accès à de nouveaux mondes invisibles. Le Quantum Echoes nous donne un accès ce monde quantique sauf que cette fois, on pourra vérifier que la réalité est identique à celle annoncée par les scientifiques.

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Microsoft vient d’optimiser Windows pour le ROG Xbox Ally et à peine 6 jours après leur annonces, les tests indiques que Linux permet d’atteindre un FPS 32% supérieur à celui sous Windows pour le jeu Kingdom Come: Deliverance 2. Sur Hogwarts Legacy, c’est la même histoire puisqu’on atteint 62 FPS sous Bazzite, et 50 FPS sous l’OS officiel Windows . Donc en moyenne, Linux sort environ 7 FPS de plus que Windows, avec des courbes de framerate qui restent plates alors que celles de Windows font du yoyo. Ah oui, et la sortie de veille est instantanée sous Bazzite alors que sous Windows, il faut attendre 15 à 40 secondes que la machine daigne se réveiller, ventilateurs compris.

Alors comment c’est possible ? Car Microsoft contrôle quand même l’OS, le hardware via Asus, et tout l’écosystème Xbox. Ils ont même annulé leur propre Xbox portable (le “Project Pembroke”) pour se concentrer très très fort sur l’optimisation de Windows pour ROG Xbox Ally.

Et bien d’après le youtubeur Cyber Dopamine, la réponse tient en un mot : bloatware. Car oui un bon gros Windows 11, même optimisé à fond se trimballe avec sa télémétrie, ses processus en tâche de fond, et son héritage technique conservé pour la compatibilité sur les 30 dernières années.

Alors que Bazzite, c’est l’inverse puisque c’est une distribution Linux basée sur Fedora qui est construite avec un seul objectif : faire tourner des jeux ! Pas de télémétrie, pas de Windows Update qui se lance en pleine partie, pas de processus mystérieux qui bouffent 5% de CPU pour rien. Bazzite c’est juste le strict nécessaire pour rendre joyeux les gamers.

Et surtout Bazzite est mis à jour en permanence par son développeur principal (Antheus) alors que Microsoft, ça prend plus de temps, y’a plus d’étapes à respecter dans les process de dev…etc. C’est lourdingue quoi.

Mais après plutôt que de râler contre Windows en mode vieux connard, vous pouvez dual-booter sur votre ROG Xbox Ally. Comme ça, vous gardez Windows pour les jeux qui ont un anticheat qui bloquent Linux (du genre Battlefield 6, boouuuuh) et basculer sur Bazzite pour tout le reste. Vous gagnerez ainsi 30% de performances, une sortie de veille instantanée, et la satisfaction de savoir que votre console portable à 800 boules fonctionne enfin à son plein potentiel.

Après, vous faites ce que vous voulez mais 62 FPS contre 47, ça se discute pas vraiment…

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– Article en partenariat avec Surfshark

La rentrée 2025 n’est pas que le retour des agendas surchargés : c’est le moment que Surfshark a choisi pour dégainer deux nouveaux gros arguments techniques, histoire de rebattre encore une fois les cartes sur le ring des VPN. Avec la montée de serveurs à 100Gb/s et l’introduction de FastTrack, la promesse est simple : le VPN doit être un accélérateur, pas un boulet sur la bande passante.

Prendre le train en marche du haut débit

Depuis quelques années, Surfshark s’est taillé une place de choix pour protéger l’identité en ligne à petit prix, sans compromis sur la simplicité : appli claire, connexions simultanées illimitées, protection intégrée contre le phishing et même option MultiHop pour ceux qui veulent brouiller les pistes jusqu’au bout. L’utilisateur lambda retrouve sans peine ses petits, tandis que les plus exigeants bidouillent dans les options avancées (protocole WireGuard, split tunneling, blocage pub via CleanWeb …).

Sauf que dans la vraie vie numérique (un stream, un jeu, plusieurs téléchargements …), un VPN, ça peut très vite devenir une source de ralentissements, ce qui agace vite tout le monde. C’est là que les nouveautés 2025 de Surfshark tapent fort.

Les serveurs 100 Gb/s : le VPN ne doit plus freiner

Surfshark est le premier acteur du marché à déployer des serveurs VPN 100 Gb/s, inaugurés à Amsterdam sur l’AMS-IX — l’un des plus gros hubs internet d’Europe. Ce bon technique, 10 fois supérieur à la génération précédente (la norme était de 10 Gb/s), change profondément la donne. Objectif : absorber sans broncher la multiplication des appareils connectés dans chaque foyer, le boom des usages en 4K et des fichiers (ou jeux) de plus en plus lourds, comme les vidéos à 360° & co.

Concrètement, les risques de saturation ou de ralentissements sur les heures « pleines » disparaissent. Même si votre connexion fibre est upgrade à 2 Gb/s, le VPN tient le choc et ne s’interpose plus comme goulet d’étranglement. L’approche anticipe aussi l’arrivée des usages AR/VR en streaming, très gourmands en bande passante.

Côté utilisation, rien à faire de spécial : on choisit son serveur et la mécanique se charge du reste. Certes, pour l’instant seuls certains emplacements sont équipés, mais Surfshark annonce déjà des déploiements progressifs dans d’autres villes après cette première phase de test.

FastTrack : fini la galère du serveur congestionné

Deuxième innovation à signaler : FastTrack, disponible dès cet automne, vise à rendre la navigation sous VPN aussi fluide que votre trajet matinal … un lundi de grève générale sans personne dans les rues.

FastTrack analyse en temps réel le réseau Nexus de Surfshark, et trouve automatiquement le chemin le plus rapide, en court-circuitant toute zone congestionnée ou serveur embouteillé. Résultat : jusqu’à 70% de gain de vitesse dans certains cas, et une latence en chute libre, même pour du gaming ou du streaming 4K. L’optimisation se fait à la volée, l’utilisateur n’a rien à régler. C’est un peu le mode « Waze » du VPN : plutôt qu’un trajet direct plan-plan, FastTrack cherche la route la moins saturée, et ajuste tout si besoin. Voici la vidéo qui vous en dira plus :

Le déploiement se fait par étapes (d’abord MacOS, villes pilotes…), mais il n’y a pas de surcoût ni de manipulation complexe. Les premiers retours utilisateurs rapportent un effet perceptible, surtout aux heures de pointe, avec des gains sur le ping ingame ou la stabilité du stream sur plateformes exigeantes.

Donc si vous ne voyez pas encore d’amélioration c’est normal, soyez patient. La performance maximale dépend de l’emplacement des serveurs 100Gb/s ; hors Amsterdam, on reste sur de l’excellent 10 Gb/s, ce qui suffit déjà à la très grande majorité des usages domestiques.

Fonctionnalités et expérience utilisateur : une solution complète, prix mini

Surfshark conserve tous ses arguments historiques :

  • Connexions illimitées avec un seul abonnement : le VPN familial par excellence.
  • Un réseau mondial vaste (plus de 100 pays couverts, serveurs RAM only), aucune journalisation à long terme, audits indépendants réguliers.
  • Mode camouflage pour les réseaux restrictifs, CleanWeb pour bloquer pubs et phishing.
  • Support WireGuard & OpenVPN, streaming sans géo-blocage, split tunneling, etc.

À cela s’ajoute la compétitivité du tarif long terme : Surfshark affiche depuis toujours l’un des prix au mois parmi les plus bas du marché, avec souvent des promos (3 mois ou 4 mois offerts, voire plus selon la période). Et toujours la possibilité d’obtenir un remboursement si le service ne vous convient pas.

Cela dit il reste encore des points d’améliorations possibles. L’interface Linux est fonctionnelle, mais encore rugueuse comparée aux autres OS, Surfshark ne propose pas de serveur « dédié jeux vidéo » avec un ping aussi bas que certains concurrents sur ce segment, mais s’en sort très bien sur les usages généraux. Enfin l’accès en Chine reste aléatoire selon certains utilisateurs (pas testé personnellement par contre, si un jour je décide de faire un séjour au temple des moines shaolins je vous dirai).

(je fais déjà pareil avec des barres de chocolat)

Le VPN est déjà prêt pour 2026

Surfshark VPN profite de cette rentrée pour montrer que la cybersécurité ne doit plus être synonyme de concessions techniques. Les 2 dernières nouveautés, si elles ne révolutionnent pas les choses, marquent un vrai saut générationnel, ouvrant la voie à un VPN qui disparait en usage quotidien, sans sacrifier la perf’ ni la vie privée.

Côté usage, c’est toujours aussi simple : on clique, ça marche, on ne s’en occupe plus. Ceux qui veulent bidouiller pourront exploiter toutes les options, les autres se contenteront de profiter d’un Internet plus sûr, plus rapide et moins stressant.

Les promos valables en ce moment permettent de sécuriser ses connexions pour une bouchée de pain (moins de 2.4€/mois TTC), avec 3 mois offerts et une flexibilité d’utilisation rare. En résumé, Surfshark avance avec sérieux sur la vitesse et la confidentialité. Si votre VPN vous fait encore ramer, c’est peut-être le moment de changer d’ère/air.

Découvrir Surfshark VPN au meilleur tarif !


J’sais pas si vous avez vu ça mais OpenAI vient de sortir son propre navigateur web avec ChatGPT intégré en permanence sur le côté. Baptisé Atlas, c’est tout pareil que Comet de Perplexity quoi… L’idée c’est donc d’avoir une IA qui comprend tout ce que vous faites sur le web et qui peut agir à votre place. Genre, vous lui demandez de commander vos courses ou de remplir un formulaire, et elle le fait.

Sur le papier, c’est génial car c’est un assistant intelligent qui ne quitte jamais l’écran, qui voit tous vos onglets ouverts, qui se souvient de ce que vous avez cherché la semaine dernière, et qui peut cliquer dans votre navigateur pour faire des trucs à votre place.

Atlas est basé sur Chromium et la première fois que vous l’ouvrez, il vous propose d’importer vos marque-pages, mots de passe et historique depuis votre navigateur actuel (Safari / Chrome…. mais pas de Firefox). Ça prend 30 secondes et ensuite, vous vous connectez à votre compte ChatGPT, et hop, vous avez ChatGPT qui vous suit partout.

L’interface est minimaliste, y’a pas rien de révolutionnaire visuellement à part cette sidebar ChatGPT qui est le truc central d’Atlas car elle est toujours là, sur le côté droit de votre écran. Vous pouvez donc lui poser des questions en écrivant un truc ou en vocal et l’IA comprendra automatiquement le contexte de la page que vous êtes en train de regarder.

Comme ça si vous êtes sur un article technique, vous pouvez lui demander de le résumer ou de vous faire un tuto. Si vous voulez comparer des produits sur Amazon ou ailleurs, vous lui demandez lequel choisir. Pas besoin de copier-coller, pas besoin de faire des screenshots, ChatGPT voit ce que vous voyez.

J’ai testé ça avec plein de scénarios différents de la recherche d’infos techniques, à la comparaison de prix, en passant par la lecture d’articles longs et c’est assez pratique.

La fonctionnalité “browser memories”, c’est le deuxième gros truc d’Atlas. En gros, ça permet à ChatGPT de se souvenir de tout ce que vous faites sur le web. Les sites que vous visitez, les recherches que vous faites, les produits que vous regardez et il utilise ensuite ça pour personnaliser ses réponses et vous faire des suggestions. Par exemple, si vous avez passé une semaine à regarder des ordinateurs portables, il peut vous dire “Tiens gros, y’a une promo sur le modèle que t’as vu hier”. Ou si vous cherchez un resto, il peut par exemple se souvenir que vous n’aimez pas les fruits de mer.

Bien sûr, vous pouvez les consulter dans les paramètres et les archiver une par une si elles deviennent inutiles… Après c’est toujours un peu flippant de voir tout ce que cette IA (et la NSA par ricochet) sait sur nous.

OpenAI promet que ces données ne sont pas utilisées pour entraîner leurs modèles par défaut et vous pouvez activer le mode incognito pour que ChatGPT arrête de tout logger mais bon, leurs promesses n’engagent que ceux qui y croient. Il y a aussi une option pour bloquer la visibilité de ChatGPT sur certains sites spécifiques. Par exemple, vous pouvez lui dire de ne rien regarder quand vous êtes sur votre banque en ligne, sur un site médical ou sur votre site pour adulte préféré ^^. Bref, c’est bien pensé niveau contrôle.

Y’a aussi le mode Agent qui est LA fonctionnalité star qu’OpenAI a mise en avant. C’est là qu’Atlas devient un “super-assistant” qui peut agir à votre place. Vous lui donnez une tâche, et il se met à cliquer dans votre navigateur pour la faire du genre réserver une table au resto, collecter vos factures, remplir un formulaire administratif, créer une liste de courses à partir d’une recette…etc tout ça sans avoir à toucher à la souris.

Maintenant, je vous le dis, leur promesse c’est de la science-fiction car dans la vraie vie, c’est plus compliqué. J’ai testé le mode Agent sur plusieurs tâches, et les résultats sont très inégaux. Les trucs simples, ça passe mais dès que ça devient un peu plus complexe, ça coince. L’Agent clique lentement, hésite, revient en arrière, se trompe de bouton. C’est pas fluide du tout et l’agent se perd très vite complètement.

Notez que ce mode Agent est pour le moment réservé aux abonnés Plus, Pro et Business donc si vous êtes en gratuit, vous n’y aurez pas accès. Après, OpenAI ne s’en cache pas et a expliqué que ce mode agent, c’était surtout une beta publique et donc qu’il ne fallait pas s’attendre à des miracles.

Puis au niveau sécu, l’agent peut aussi se faire manipuler par des instructions malveillantes cachées dans une page web ou un email, du genre, vous visitez un site piégé, l’agent lit une instruction invisible qui lui dit “vire 500 euros sur ce compte”, et il pourrait le faire comme un couillon. OpenAI a bien sûr mis des garde-fous, mais ils disent eux-mêmes que ça arrêtera pas toutes les attaques.

Donc à vous de voir si l’idée de laisser une IA cliquer partout dans votre navigateur pendant que vous êtes connecté à votre banque, votre boite mail ou vos réseaux sociaux vous convient.

La fonction “in-line writing”, c’est un truc que j’ai beaucoup aimé par contre. Vous êtes en train d’écrire un email, un message, un doc Google, peu importe. Vous sélectionnez votre texte, vous faites clic droit, et ChatGPT vous propose de le réécrire, de le raccourcir, de corriger les fautes, de changer le ton. Et ça fonctionne partout, dans tous les champs de texte web comme ça plus besoin de copier-coller vers ChatGPT et revenir. C’est assez fluide. D’ailleurs si vous voulez faire la même chose mais en local et gratos, y’a NativeMind que je vous recommande.

Voilà, vous pouvez télécharger Atlas sur chatgpt.com/atlas histoire de tester. Après le jour où l’agent sera vraiment fiable et rapide, ça va tout changer je pense. On va pouvoir lui déléguer plein de tâches chiantes et on aura plus jamais besoin de remplir des formulaires, de comparer 50 produits à la con sur Amazon, ou de chercher des restos pendant des heures.

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Vous vous souvenez de Windows 95 et de ses icônes ? A cette époque, moi je passais des heures à explorer chaque fichier .dll et .exe pour y découvrir des trésors cachés ( Resource Hacker qui se souvient ?).

Et bien tenez-vous bien, il y en a une bien nostalgique qui existe toujours dans Windows 11. Elle s’appelle pifmgr.dll, elle pèse 36 Ko, et elle a été créée “juste pour rire” il y a 30 ans.

Raymond Chen, un ingénieur Microsoft légendaire qui tient le blog The Old New Thing depuis des années, vient de raconter l’histoire de ce fichier qui refuse de crever et c’est une histoire assez marrante parce qu’elle dit beaucoup sur la façon dont Microsoft gère son propre bordel historique !

À l’origine, pifmgr.dll a été créée pour Windows 95 et son job officiel c’était de gérer les fichiers PIF, c’est-à-dire les Program Information Files qui décrivaient comment lancer une session MS-DOS virtuelle pour faire tourner vos vieux programmes DOS sous Windows. Je m’en souviens bien car à cette époque pour lancer certains jeux DOS sous Windows, il fallait configurer manuellement la mémoire étendue et la mémoire conventionnelle afin que ça démarre correctement…

Mais Raymond Chen, ce coquin, a décidé de planquer dedans une petite collection d’icônes 16 couleurs totalement inutiles. Des fenêtres, des balles, des trompettes, des chapeaux de magicien, des blocs de jeu avec des lettres, des nuages. Je suis sûr que ça va vous rappeler des souvenirs !! C’est le genre de trucs qu’on mettait sur nos raccourcis foireux quand on voulait customiser notre bureau Windows avec des icônes qui claquaient ^^.

Y’a même une pomme croquée du côté gauche… Ça ne vous rappelle rien ? C’est le genre de petite vanne passive-agressive que les développeurs Microsoft aimaient mettre partout dans les années 90.

Les nuages aussi, c’est pas un hasard. C’était le thème visuel de Windows 95. Vous vous souvenez du ciel bleu avec les nuages blancs qui s’affichait au démarrage ? Bah voilà, ils ont mis des icônes de nuages dans pifmgr.dll pour rester dans le mood.

Bref, aucune utilité pratique à tout ça, mais juste du fun. Et aujourd’hui, 30 ans plus tard (ouin ! on est vieux.), cette dll existe toujours dans Windows 11.

Et pas parce que Microsoft a voulu préserver l’histoire ou rendre hommage aux pionniers de Windows 95, non, la vraie raison, c’est que Microsoft a la flemme de la virer . Supprimer un fichier comme ça, ça coûte plus cher en tests et en compatibilité plutôt que de le laisser traîner.

Car oui, quelque part dans le monde, il y a forcément un script d’entreprise qui référence cette dll, ou un vieux raccourci qui pointe vers une de ces icônes. Et si Microsoft supprime le fichier, ben ça va péter quelque part, et ça va générer des tickets de support.

Donc Microsoft préfère garder ce petit fichier de 36 Ko qui ne fait de mal à personne. En plus, c’est tellement léger que ça ne vaut même pas le coup d’en discuter. Du coup, pifmgr.dll continue sa petite vie tranquille, planquée dans les profondeurs de Windows 11, comme une capsule temporelle des années 90 que personne n’a demandée mais que tout le monde garde par pure flemme.

Marrant non ?

Donc si vous voulez voir ces icônes de vos propres yeux, vous pouvez aller chercher pifmgr.dll dans votre installation Windows car elle est toujours là, avec ses 16 couleurs et ses gros pixels.

Merci à Lorenper pour ce partage qui m’a fait replonger dans mes souvenirs de Windows 95 !

Source


– Article en partenariat avec Devolo –

J’avais besoin de WiFi dans un local technique pour brancher des caméras de surveillance parce que mes routeurs sont à l’opposé de la zone à couvrir et finalement la solution la plus fiable et la moins prise de tête que j’ai trouvé, ça a été de passer par mes bons vieux câbles électriques.

Devolo m’a donc envoyé ses Magic 2 WiFi 6 Next en test (Le multiroom kit avec trois adaptateurs), et je les ai vraiment trouvé pas mal. Le kit se compose d’une prise LAN que vous branchez à votre routeur en ethernet, et de deux prises WiFi que vous placez là où vous voulez chez vous. Et le tout communique via votre réseau électrique (technologie CPL ou powerline pour les intimes), et diffuse du WiFi 6 avec mesh intégré.

L’installation prend deux minutes chrono. Vous branchez les trois prises, vpous attendez un peu que toutes les diodes passent au blanc, puis avec l’app devolo Home Network, vous configurez tout ça. Aucune bidouille, aucun paramétrage manuel puisque les trois adaptateurs sont détecté tout seuls et créent alors un réseau mesh transparent.

Attention ne branchez JAMAIS vos adaptateurs CPL sur une multiprise car ça crée des perturbations qui massacrent les perfs. Branchez-les directement sur une vraie prise murale, et ensuite vous pourrez utiliser la prise intégrée aux boitiers pour brancher votre multiprise par-dessus.

Le gros atout du CPL face au mesh WiFi classique, c’est sa stabilité. Un mesh WiFi pur va fluctuer selon les interférences, les murs, les voisins qui balancent du 2.4 GHz à fond. Alors que là, le backhaul (la connexion entre les prises) passe par les câbles électriques à 2400 Mbps max, donc zéro fluctuation. Le WiFi 6 diffusé ensuite monte jusqu’à 3000 Mbps (574 Mbps en 2,4 GHz + 2402 Mbps en 5 GHz), avec du roaming automatique entre les prises.

Par contre, je vais être clair, les performances dépendent énormément de la qualité de votre installation électrique. Si votre maison date de Mathusalem avec un câblage pourri, vous n’atteindrez jamais les débits théoriques. C’est le seul point noir du CPL… ça dépend énormément de votre install électrique.

Ensuite, j’ai mesuré les performances avecc ma configuration. Même étage que le routeur je suis environ 500 Mbps en CPL et au premier étage je suis entre 330 et 415 Mbps selon où je me trouve. Du coup, pour mes caméras de surveillance ou se faire un film en streaming 4K, c’est largement suffisant et surtout ultra-stable.

Si vous regardez bien, sous chaque prise WiFi il y a deux ports Ethernet gigabit, ce qui est parfait si vous avez des appareils filaires à brancher (NAS, switch, caméras PoE avec injecteur…etc) et tout le réseau est extensible puisque vous pouvez ajouter autant de prises Devolo que vous voulez partout chez vous pour couvrir une surface gigantesque.

Le système Devolo embarque également tout ce qu’on attend d’une solution de routeurs / répéteurs modernes : un chiffrement WPA3 pour la sécurité, du WiFi invité pour vos potes histoire de pas leur filer votre mot de passe principal, contrôle parental avec programmation horaire, et Airtime Fairness pour que vos appareils rapides ne soient pas ralentis par le vieux smartphone de belle-maman. Tout se pilote bien sûr via l’app devolo Home Network, disponible sur iOS et Android.

Pour ceux qui ont des connaissances pointues en CPL, sachez que ce système utilise la techno G.hn qui est plus rapide et plus stable que l’ancien HomePlug AV2. Donc si vous avez de vieux adaptateurs CPL qui traînent, autant les offrir à quelqu’un qui n’en a pas parce que la différence de performances est énorme. Le G.hn gère carrément mieux les perturbations et offre des débits très supérieurs.

Voilà, alors si vous êtes comme moi et que vous avec une maison ancienne avec des murs épais, plusieurs étages, ou des zones où le WiFi ne passe juste pas genre loin dans le jardin, suffit d’avoir l’électricité et vous êtes opérationnel. Par contre, si vous vivez dans un appart récent avec des murs en placo, un simple système mesh WiFi fera probablement l’affaire pour moins cher.

Maintenant le truc qui pique un peu mais quand on aime on ne compte pas, c’est le prix. Comptez environ 400-470 euros le kit Multiroom (3 adaptateurs) selon les revendeurs. C’est cher, mais quand l’alternative c’est de tirer des câbles Ethernet à travers toute la baraque ou de galérer avec un mesh WiFi capricieux dans une vieille baraque, ça se défend. Et Devolo offre une garantie de trois ans, donc vous êtes tranquille.

Notez qu’il existe aussi un Starter Kit à deux adaptateurs autour de 240-260 euros si vous avez une surface plus modeste.

Donc voilà, pour mon local technique et mes caméras WiFi, le Devolo Magic 2 WiFi 6 Next fait très bien le job. Après c’est comme tout, c’est une solution miracle mais pour des cas comme le mien où le WiFi classique ne suffit pas et que les distances sont trop grandes, ça change la vie ! Et maintenant j’ai un super wifi pour bosser dans le jardin et faire mes tests de caméras !


Apple a sorti il y a quelques jours macOS 26 Tahoe avec sa nouvelle interface “Liquid Glass” qui est censée “révolutionner votre expérience utilisateur”. Mais bon ça plait pas à grande monde… Y’a soit les gars comme moi à qui ça en touche une sans faire bouger l’autre. J’ai même pas trop vu la différence à vrai dire. Puis y’a les gens qui veulent la désactiver le plus vite possible.

Le problème c’est que quand Apple lance un truc “révolutionnaire” que tout le monde cherche à virer, c’est jamais simple !

Pour ceux qui en sont encore à se demander s’il faut passer sous Windows 11, sachez que Liquid Glass, c’est cette nouvelle couche visuelle qu’Apple a plaquée sur macOS 26. C’est de mon point de vue, une bonne grosse idée marketing pour nous vendre de la transparence, de la luminosité, des effets de flou artistique partout. Ça fait joli dans les keynotes avec les animations fluides et des transitions qui brillent sauf qu’en vrai, sur le Mac, ça donne surtout des menus où on voit que dalle et des fenêtres où le texte est en partie illisible.

Voilà donc le premier vrai gros problème de Liquid Glass, c’est la lisibilité. Les menus sont tellement transparents que vous ne voyez plus ce qui est écrit dedans et le Centre de contrôle c’est une abomination, avec des couches de blanc sur du blanc et juste une petite ombre portée ridicule pour différencier les éléments.

Et le pire, c’est que c’est pas un design pensé pour Mac. C’est un design iOS qu’Apple a voulu coller de force sur macOS. Les boutons arrondis façon Liquid Glass qui sont super réactifs sur un écran tactile, bah sur Mac avec une souris, c’est juste des boutons tout naze et vu que les barres d’outils c’est partout dans macOS, on se tape ça en permanence !

Certains utilisateurs bien OuinOuin relous se plaignent même de fatigue oculaire. Le contraste bas, la transparence excessive et l’encombrement visuel font que tout se mélange dans leur petit cerveau tout mou et au final on passe plus de temps à plisser les yeux pour lire un menu qu’à bosser. Et c’est pas Apple qui va rembourser les séances chez l’orthoptiste !

Heureusement, y’a des solutions pour virer toute cette merde. La première c’est la méthode officielle via les réglages d’accessibilité. Vous ouvrez Réglages Système, vous allez dans Accessibilité puis Affichage, et vous cochez “Réduire la transparence”. Ça désactive pas complètement Liquid Glass mais ça réduit l’intensité de l’effet. C’est mieux que rien.

Mais si vous voulez vraiment tuer Liquid Glass dans l’œuf, y’a une commande qui fait le taf très bien. Vous ouvrez un Terminal et vous tapez :

defaults write -g com.apple.SwiftUI.DisableSolarium -bool YES

Vous redémarrez ensuite votre Mac et hop, Liquid Glass sera un lointain souvenir. Ce qui est marrant, c’est que cette commande suggère que Liquid Glass n’est qu’un simple skin plaquée par-dessus l’interface classique de macOS… donc au final toute cette révolution visuelle incroyable c’est juste un bon gros vernis qui va même surement jaunir avec le temps.

Et pour ceux qui veulent aller encore plus loin, y’a SolidGlass , un petit utilitaire gratuit et open-source qui vous permet de désactiver Liquid Glass soit pour tout le système, soit app par app. Vous le téléchargez, vous lui donnez les permissions d’accessibilité (oui, ça demande pas mal d’accès mais c’est open-source donc vous pouvez vérifier le code), et il vous liste toutes vos apps installées avec des cases à cocher.

Vous cochez une app, vous la relancez, et bim, plus de Liquid Glass sur cette app. C’est parfait si vous voulez garder l’effet sur certaines apps et le virer sur d’autres par contre attention, certaines apps système sont obligées de garder leur effet Liquid Glass. C’est donc parfois impossible à virer mais c’est comme ça. (Merci Apple ^^)

Puis si ça vous plait pas, c’est peut-être le moment de retourner sous Windows ou d’aller découvrir les plaines sauvages de Linux !

Source


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