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L'histoire vraie de la clé Windows XP la plus célèbre du monde : FCKGW-RHQQ2-YXRKT-8TG6W-2B7Q8

Thu, 09 Oct 2025 17:53:42 +0200 - (source)

Vous vous souvenez de FCKGW-RHQQ2-YXRKT-8TG6W-2B7Q8 ?

Si vous avez touché à un PC entre 2001 et 2005, y’a des chances que oui ! C’était LA clé magique qui activait Windows XP sans broncher, celle qui circulait sur tous les forums, qui était sur tous les CD gravés, et toutes les installations pirates de la planète ! Dave Plummer, le gars qui a créé le Gestionnaire des tâches et le système d’activation de produits Windows chez Microsoft, vient de raconter sur son compte X toute l’histoire et c’est un régal à lire !

Déjà, pour les djeuns qui n’ont pas connu cette époque bénie, je vais vous donner un peu de contexte… Windows XP est sorti en octobre 2001 avec un super système d’activation antipiratage. E n gros, vous installiez le système, vous tapiez votre clé produit, et normalement ça vérifiait que vous n’utilisiez pas la même clé sur 50 machines. Sauf que FCKGW, elle, passait partout…. Des installations illimitées, aucune vérification, aucun blocage. Bref, le saint Graal du piratage Windows.

Et pendant des années, personne ne savait vraiment d’où elle venait. Une fuite ? Un employé de Microsoft rebelle ? Un hack génial ? Hé bien selon Dave Plummer, la vérité est à la fois plus simple et plus embarrassante pour Microsoft. En fait, cette clé, c’était une VLK, c’est à dire une Volume License Key. Les VLK ce sont des clés qui étaient faites pour les grandes entreprises qui devaient installer Windows sur des centaines de machines sans se taper l’activation à chaque fois. Microsoft les whitelistait directement dans le code d’activation de l’OS pour qu’elles passent sans contrôle.

Le problème, ou plutôt le GROS FUCKING PROBLEME, c’est que FCKGW a fuité seulement 5 petites semaines AVANT la sortie officielle de Windows XP. Oups la boulette !

C’est le groupe warez devils0wn a mis la main dessus et l’a balancée dans la nature et comme elle était whitelistée, Microsoft ne pouvait pas la désactiver sans casser toutes les installations légitimes des entreprises qui l’utilisaient. Du coup, bah y’avait plus rien à faire et ils ont laissé comme ça…

Dave Plummer explique que ça a été l’un des plus gros échecs de sécurité de Microsoft… la clé a circulé pendant des années, installée sur des millions de machines à travers le monde. Vous alliez chez un pote pour “réparer son PC”, vous sortiez votre CD Windows XP gravé, vous tapiez la FCKGW, et hop, il avait une installation propre et activée. Pas besoin de crack ni de keygen douteux. C’était royal !

Le truc marrant, c’est que pas mal de monde connaissait cette clé par cœur. Perso, j’ai pas été loin non plus de savoir la réciter par cœur les yeux fermés, à force de la taper. FCKGW-RHQQ2-YXRKT-8TG6W-2B7Q8 est gravée dans la mémoire collective de toute une génération de bidouilleurs PC, au même titre que les codes de GTA ou que la mélodie du modem 56k.

Voilà pour cette jolie histoire… Aujourd’hui, Windows XP n’est plus supporté depuis 2014, et cette clé ne sert plus à rien et Microsoft s’en fout d’ailleurs probablement. Mais 20 ans plus tard, on s’en souvient encore et c’est devenu un fail légendaire de plus dans l’histoire de l’informatique !

Source


Ludus - Pour monter un lab de cybersécurité en une commande

Thu, 09 Oct 2025 17:21:25 +0200 - (source)

Vous faites du pentest, de la recherche en sécu ou vous êtes juste un curieux qui aime bidouiller des environnements de test ? Dans ce cas, il faut absolument que vous vous montiez un lab cybersécurité ! Mais c’est vai que c’est souvent la galère… Y’a Active Directory à configurer, des VMs Windows à déployer, des réseaux isolés à créer, tout ça manuellement… Ça prend des heures, voire des jours. Heureusement, Ludus règle le problème ! Vous décrivez ce que vous voulez dans un fichier YAML, vous tapez une commande, et hop, votre lab est prêt.

Ludus , c’est donc un système d’automatisation open-source qui tourne sur Proxmox. Vous définissez votre environnement de test (ce qu’ils appellent un “range”) dans un fichier de config, et Ludus s’occupe de tout déployer. Active Directory, machines Windows avec Office et Chocolatey, réseaux isolés, firewall rules personnalisées, DNS interne… Tout ce qu’il faut pour un lab de red team, blue team ou purple team.

Le truc cool, c’est que Ludus utilise Packer et Ansible en arrière-plan. Les templates sont construits à partir d’ISOs vérifiées, et tout est déployé de manière reproductible. Comme ça si vous voulez 255 VLANs, pas de souci. Si vous avez besoin de règles firewall custom ou de définir rôles Ansible pour configurer vos machines, c’est fastoche. Bref, Ludus vous laisse faire du high-level en YAML tout en gérant la complexité technique pour vous.

L’isolation est également bien pensée. Vous pouvez couper vos VMs d’internet, prendre des snapshots avant de leur autoriser l’accès, et ne whitelister que les domaines ou IPs spécifiques dont vous avez besoin. Du coup, pas de télémétrie qui fuit, pas de mises à jour Windows qui cassent votre environnement de test. Vous contrôlez tout !

Pour l’accès, Ludus intègre un serveur WireGuard ce qui vous permettra de vous connecter depuis n’importe où via SSH, RDP, VNC ou KasmVNC. Pratique si vous voulez accéder à votre lab depuis l’extérieur sans exposer vos machines de test sur internet.

Techniquement, ça tourne uniquement sur Debian 12/13 avec Proxmox 8/9. Il vous faudra au minimum 32GB de RAM par range (environnement de test), 200GB de stockage initial plus 50GB par range supplémentaire, et un CPU x86_64 avec un score Passmark au-dessus de 6000. C’est des specs correctes, mais pas non plus délirant si vous montez un serveur dédié pour ça.

Après une fois que c’est en place, le workflow pour les utilisateurs est assez simple. Vous récupérez une clé API et une config WireGuard auprès de l’admin du serveur Ludus, vous installez le client Ludus, vous importez votre VPN, et vous pouvez gérer votre range via la ligne de commande.

Le projet est sous licence AGPLv3, donc full open-source et comme d’hab, le code est sur GitHub . C’est en train de devenir un outil de référence dans la communauté sécu pour qui veut des environnements de test reproductibles.

Bref, si vous en avez marre de passer des heures à configurer vos labs à la main, pensez à Ludus ! Un fichier YAML, une commande vite fait, et votre infrastructure de test est toute prête ! Après, vous pouvez toujours aller bidouiller manuellement dans Proxmox si besoin, Ludus ne vous en empêchera pas, mais pour le gros du boulot chiant, il automatisera tout.

Ah et la documentation est ici !


La fin du monde est proche !

Thu, 09 Oct 2025 09:52:22 +0200 - (source)

Peut-être que vous le connaissez déjà, mais si ce n’est pas le cas, sachez qu’il existe un site qui tracke méticuleusement toutes les apocalypses ratées ! Et actuellement et le compteur affiche fièrement 201 échecs et 0 succès. Ouf, tant mieux ! Ce site c’est le Doomsday Scoreboard de March1 Studios, et c’est un peu le panneau “X jours sans accident” des usines, mais inversé puisqu’ici on célèbre le fait que les prophètes se plantent avec la régularité d’un métronome cassé.

La dernière en date c’est l’apocalypse du 23 septembre 2025. Joshua Mhlakela, un pasteur sud-africain, avait posté des vidéos expliquant que le “Rapture” (le retour de Jésus) allait se produire ce jour-là. Les vidéos sont devenues virales sur TikTok sous le hashtag #RaptureTok, parce que bien sûr, même l’apocalypse a besoin d’influenceurs maintenant et y’a même des gens qui ont quitté leur job pour se préparer ou fait des tutos à la con du genre “5 conseils pour survivre au Rapture”.

Autant vous dire que le réveil normal du 24 septembre a dû être chelou et plein de mauvaise foi.

Mais le vrai champion toutes catégories de ces apocalypses, c’est Harold Camping. Lui il a fait 12 prédictions ratées. C’est plus que le nombre de Fast and Furious ^^ et sa prédiction la plus célèbre, sortie en mai 2011, il l’a financée avec des millions de dollars en publicité : 5000 panneaux d’affichage, 20 camping-cars sillonnant les États-Unis. Il avait calculé que c’était exactement 7000 ans après le déluge biblique, donc forcément, ça devait matcher.

Puis le 22 mai, après sa prédiction ratée, il s’est déclaré complètement débousolé ! Imaginez, vous claquez des millions pour annoncer la fin du monde, et le lendemain vous devez sortir les poubelles. Du coup pour sauver la face, il a dit “Ah non en fait c’était spirituel, la vraie c’est en octobre”. Je vous rassure, ça a foiré aussi en octobre et toutes les fois d’après.

William Miller, lui aussi c’est un autre roi du pivot stratégique. En 1843, il prédit la fin du monde devant 100 000 personnes mais bien sûr, ça a foiré “Pardon les gars, j’ai refait les calculs, c’est octobre 1844”. Et le 22 octobre 1844, toujours rien. Le résultat de ce double échec s’appelle même la Grande Déception , et honnêtement, le nom est bien trouvé. Mais Miller ne s’est pas découragé : il a juste dit que ça s’était passé au paradis, donc vous n’avez rien vu. C’est d’ailleurs de là qu’est née l’Église Adventiste.

Niveau récupération de fail, chapeau ! On dirait ces gens bizarres sur les réseaux sociaux qui repoussent chaque mois depuis 2020, leur prédiction de tous ces millions de morts provoqués à cause d’un vaccin Covid qui devait normalement joncher nos rues. Ahahaha qu’est ce qu’on se marre ^^.

Les Témoins de Jéhovah ont aussi leur propre série de ratés : 1914, 1915, 1918, 1920, 1925, 1941, 1975, 1994. La prédiction de 1925 était d’ailleurs annoncée comme plus certaine que celle de 1914 selon les Écritures. Résultat ? Entre 1925 et 1928, ils ont perdu 80% de leurs membres, déçus. La réponse officielle a été que ça avait aidé à séparer les fidèles des autres. Ça c’est du marketing de crise de champions !

En 2012 (vous vous souvenez de cette apocalypse là ?), un sondage dans 20 pays montrait que 14% des gens pensaient que le monde finirait de leur vivant. Aux États-Unis, c’était même plus de 20%. Et en 2022, 39% des Américains croyaient vivre la fin des temps. Autrement dit, 4 personnes sur 10 parient sur un cheval qui a perdu ses 201 dernières courses. Les paris sportifs sont moins risqués…

Le calendrier Maya de 2012, c’était peut-être d’ailleurs la plus grosse en termes de couverture médiatique. La fin du Grand Cycle du calendrier Maya a été interprétée comme la fin du monde avec des films catastrophe, des documentaires alarmistes, des ventes de bunkers qui explosent…etc. Puis le jour J, le 22 décembre 2012, réveil normal, café normal, métro normal. Hé oui, les Mayas n’avaient jamais dit que c’était la fin, juste que leur calendrier recommençait un nouveau cycle. Mais bon, ça fait moins de clics.

On a un peu le même truc en ce moment avec la comète 3I/ATLAS. Je vois dans Google News des tas de médias merdiques nous expliquer une fois que c’est un vaisseau alien qui ralenti pour venir nous achever, et une autre fois que le machin nous arrive droit dessus pour nous atomiser…

Et dire qu’il suffit d’aller lire 2/3 articles sérieux sur le sujet pour capter qu’on ne risque rien. Le machin va juste passer, on va lui faire coucou et on ne le reverra jamais… Breeeef, la connerie et la peur n’a pas de limites malheureusement.

Et le site Doomsday Scoreboard ne se contente pas uniquement d’archiver les échecs. Il liste aussi les apocalypses en attente. En ce moment y’a 8 prédictions pour 2025-2026. Donc 8 nouvelles chances de voir le compteur passer à 209 apocalypses ratées. Ce que j’aime bien avec ce site en tout cas, c’est qu’il transforme des annonces plutôt déprimantes en performance artistique.

Le compteur qui tourne, le total des échecs qui s’incrémente, les liens vers les sources Wikipedia pour chaque prédiction…etc. C’est à la fois un joli devoir de mémoire et une bonne blague ! En tout cas, pour le moment, c’est le seul domaine où l’humanité affiche un taux de fiabilité de 100% !

Voilà… Maintenant, rendez-vous dans 249 jours pour savoir si l’apocalypse aura lieue ou si vous devrez quand même aller bosser le lendemain.

Merci à Lilian pour le lien !


Vous connaissez ces outils qui promettent de créer des apps web juste en discutant avec une IA ? Genre Lovable, v0, Bolt, Replit…etc. C’est magique, sauf que tout tourne dans le cloud, vos données passent par leurs serveurs et vous êtes du coup enfermés dans leur écosystème.

Hé bien Dyad fait la même chose, mais un peu différemment puisque tout tourne en local sur votre machine. En plus c’est open-source et c’est gratuit.

Dyad, c’est donc un builder d’applications web piloté par IA. Vous lui expliquez ce que vous voulez, il génère le code directement chez vous sur votre machine et le truc cool, c’est qu’il vous laisse choisir votre modèle IA.

ChatGPT d’OpenAI, Gemini 2.5 Pro de Google, Claude Sonnet 4.5 d’Anthropic, prenez ce que vous voulez, vous mettez vos propres clés API et ça roule. Et si vous tenez vraiment à une vie privée totale, vous pouvez même utiliser Ollama pour faire tourner des modèles en local sans jamais que ça se connecte à internet.

Le projet est dispo sur GitHub , c’est codé en TypeScript, ça s’installe sur Mac et Windows, et y’a aucune inscription requise. Bref, vous téléchargez, vous lancez, et ça marche.

Dyad s’intègre avec Supabase pour la partie backendce qui permet d’avoir une bonne authentification, une base de données, des fonctions serveurr…etc. Tout y est, du coup vous pouvez créer des vraies apps full-stack, et pas juste des interfaces statiques comme on peut le faire avec mon petit LocalSite . Vous partez d’une idée, vous discutez avec l’IA, et vous sortez une application complète qui tourne sur votre machine en full vibe coding !

Il y a bien sûr des plans payants mais la version gratuite fait déjà le job pour du développement solo. Le créateur de Dyad s’appelle Will Chen et a même monté une communauté Reddit r/dyadbuilders où chacun montre un peu ce qu’il a fait. Ça peut vous donner des idées des capacités de cet outil.

Bref, si vous voulez jouer avec un vrai app builder IA sans dépendre du cloud et sans vendre votre âme à une plateforme propriétaire, Dyad fera très bien le job ! Vous pouvez même ensuite ouvrir les fichiers générés dans un VS Code ou Cursor si vous voulez mettre les mains dans le cambouis.


– Article contenant des liens affiliés –

Vous connaissez le radon ? C’est ce gaz radioactif qui s’infiltre insidieusement dans nos maisons depuis le sol. Et si vous habitez en Auvergne comme moi ou en Bretagne ou dans une région où il y a du radon , vous êtes peut-être dans une zone à risque. C’est pour cela que j’ai acheté un détecteur Ecosense EcoBlu EB100 pour voir enfin comment ça se passait vraiment chez moi.

Mais avant de vous parler du produit, laissez-moi quand même vous expliquer ce qu’est le radon… Il s’agit d’un gaz radioactif naturel qui vient de la désintégration de l’uranium présent dans le sol. Il est inodore, incolore, invisible. Vous ne le sentez pas, vous ne le voyez pas, mais il est là. Et le truc, c’est qu’en Auvergne, avec notre sous-sol granitique du Massif Central, on est particulièrement exposé.

Le radon entre donc dans les maisons par les fissures, les passages de canalisations, les caves, les vides sanitaires…etc et remonte du sol pour finir par se concentrer dans les pièces fermées. Et là, c’est pas bon du tout !! Le Centre international de recherche sur le cancer a classé le radon comme cancérigène certain pour le poumon depuis 1987. En France, c’est d’ailleurs la deuxième cause de cancer du poumon après le tabac. Rien que ça ! Le radon c’est donc environ 3 000 décès par an.

Du coup, ça fait un petit moment que je sais que l’Auvergne fait partie des zones les plus touchées en France avec la Bretagne, le Limousin et la Corse, mais je m’en étais pas trop inquiété jusqu’à ce que je lise un article scientifique là dessus. J’ai donc voulu savoir à quoi moi et ma famille on s’exposait parce que bon, c’est vrai qu’en hiver, je suis pas le champion de l’aération ! Puis surtout, on est un peu impuissant face à un truc qu’on ne voit pas. Donc au moins, si on peut le mesurer, on peut agir !

Bref, l’ Ecosense EcoBlu EB100 , c’est un petit boîtier blanc de la taille d’un réveil. Vous le branchez, et en 10 minutes vous avez déjà une première lecture. Après pour un résultat vraiment fiable, il faut attendre une heure. L’écran LED affiche alors le taux de radon en temps réel, la moyenne du jour, de la semaine et du mois. C’est super simple à utiliser !

Initialisation en cours…

Y’a même une alarme qui se déclenche si les niveaux deviennent critiques. Pour info, le seuil de référence en France, c’est 300 Bq/m3 en moyenne annuelle. Au-dessus, il faut agir.

Chez moi, les premiers jours, j’étais à 450 Bq/m3 dans le salon. Carrément au-dessus du seuil donc. Du coup, j’ai fait ce qu’il faut : aérer à fond ! Et assez rapidement finalement, c’est revenu à des taux plus tolérables, autour de 100 Bq/m3, parfois moins. J’ai renforcé la ventilation dans les pièces du sous-sol car c’est par là que ça arrive et surtout j’aére tous les jours. Et ce qui est bien avec cet appareil, c’est que machinalement je pose les yeux dessus et donc j’y pense et j’ouvre les fenêtres.

Sans ça, j’en aurais pas vraiment conscience par contre, et finalement je ne saurais pas si j’aère la maison assez ou pas.

Car ce qui est important à comprendre surtout, c’est que le taux de radon varie tout le temps. Selon la météo, la saison, l’état de vos fondations, le chauffage que vous mettez…etc. En fonction de tout un tas de critères, les taux peuvent monter ou descendre. C’est assez random. Y’a des matin, je me lève et je suis à 30 Bq/m3 et d’autres matins, c’est la fiesta largement au dessus des 300… Bref, l’EcoBlu me permet de surveiller ça en continu.

Après à ce prix, c’est quand même un investissement mais ça vaut le coup si vous êtes en zone à risque et si vous avez une maison ou en rez de chaussée d’apart. Si vous êtes en étage, y’a moins de risque d’être intoxiqué par cette saloperie.

Maintenant ce qu’il faut retenir c’est que le radon, c’est pas une blague. C’est comme si vous fumiez plusieurs clopes tous les jours ! Imaginez ça sur des années, ça craint ! Et si en plus, vous fumez pour de vrai, le risque de cancer du poumon est multiplié par 20.

L’idéal c’est quand même de repasser sous la barre des 100…

Voilà, après en dehors de l’aération, vous pouvez aussi agir sur l’étanchéité de votre maison. Colmater les fissures dans les dalles, les passages de canalisations, mettre une membrane étanche dans la cave si elle est en terre battue, ventiler les vides sanitaires…etc… Bref, limiter les entrées du radon depuis le sol c’est jouable ! L’idéal, c’est évidemment une VMC qui tourne en continu et pas juste une aération ponctuelle car le radon s’accumule quand l’air ne circule pas. Ainsi, plus vous renouvelez l’air intérieur, moins le radon stagne.

Perso, j’ai installé 2 ventilations à la cave comme je vous le disais. C’est mieux que rien, mais ça ne suffit pas.

En tout cas, je ne regrette pas cet achat de détecteur temps réel. Matérialiser un danger invisible, ça change tout et maintenant, que je vois les chiffres, je sais quand il faut aérer, et je sais que je ne me pèle pas les noisettes pour rien en plein hiver. Bref, c’est rassurant surtout !

Voilà, donc si vous êtes en Auvergne, Bretagne, Limousin, Vosges, Alpes, Corse… ou n’importe quelle zone granitique, je vous conseille vivement de mesurer le radon chez vous. Vous serez peut-être surpris… au mieux, vous découvrirez que tout va bien et vous pourrez renvoyer ce détecteur à Amazon et vous faire rembourser et au pire, vous corrigerez ce problème avant qu’il ne devienne grave…

Sources :


6 petits mois, c’est le temps qu’il aura fallu à la communauté “NAS” pour faire plier Synology et son délire de verrouillage propriétaire . Comment je le sais ? Hé bien DSM 7.3 vient de sortir, et visiblement, leurs foutues restrictions sur les disques Seagate et Western Digital ont complètement disparu. Woohoo \o/ !

Ça s’est fait sans fanfare, ni excuses, mais juste en mode marche arrière à fond la caisse ! Ouééé, c’est ça qu’on voulait !

Retour rapide quand même sur l’histoire… En avril de cette année, on ne sait pas pourquoi, Synology décide que ses nouveaux NAS DS925+, DS1825+ et DS425+ n’accepteront que leurs propres disques HAT3300 et HAT5300.

Traduction, faudra payer 30 à 40% de plus pour exactement le même matos rebrandé ! Du coup, les Seagate IronWolf et WD Red qui fonctionnaient parfaitement depuis des années, aux chiottes ! Et si vous voulez installer DSM sur un disque non-approuvé, un NAS comme le DS925+ refuse carrément de booter.

Et comme y’a pas de VRAIE raison technique à cela, la réaction a été immédiate et brutale. Les ventes se sont effondrées, les revendeurs ont commencé à recommander activement QNAP, TrueNAS, UGREEN et les clients ont annulé leurs précommandes.

Même les reviewers tech ont qualifié ce move de Synology de “greedy and shortsighted” ce qui pourrait se traduire par cupide et sans vision à long terme…

Et au delà du boycott pur, la communauté s’est aussi bougé le cul. Car pendant que Synology tenait bon sur sa position stuipide, des scripts Python ont fleuri un peu partout sur GitHub pour contourner ces restrictions. Des guides complets ont été publiés sur XDA-Developers expliquant comment se connecter en Telnet et patcher l’installation de DSM pour accepter n’importe quel disque et c’est comme ça que des gens ont commencé à hacker leurs propres NAS qu’ils venaient d’acheter plusieurs centaines d’euros.

C’est ça la vraie passion les gars !! ^^

Puis quand vos propres partenaires commerciaux historiques vous lâchent, vous savez que vous avez merdé…. Breeeef, Synology a fait demi-tour et même si ce n’est pas une révélation éthique (ils ont juste compris que le jeu n’en valait pas la chandelle), c’est tout à leur honneur ! D’autres se seraient entêtés jusqu’à mettre en danger la boite. Je pense par exemple à HP et ses cartouches d’imprimante à puce… Ça s’est soldé par un règlement judiciaire à plusieurs millions et une réputation en charpies.

Voilà… Donc maintenant avec DSM 7.3 qui sort aujourd’hui, les disques Seagate et Western Digital fonctionnent à nouveau comme avant. Le monitoring complet, les alertes, et toutes les fonctionnalités software sont rétablies et ces maudits warnings “unverified” ont disparu. Vous pouvez à nouveau installer ce que vous voulez dans votre NAS comme si de rien n’était !

Ouf ! Encore une victoire de canard gagnée en votant avec le portefeuille !

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SSHM - Un super gestionnaire pour SSH

Wed, 08 Oct 2025 16:06:12 +0200 - (source)

Guillaume, fidèle lecteur de Korben.info depuis un looong moment, s’était bricolé un script bash pour gérer ses connexions SSH. Vous savez, c’est le genre de script qu’on améliore petit à petit, puis qu’on finit par ne plus oser toucher de peur de tout casser. C’est pratique, mais pour reprendre les mots de Guillaume dans le mail qu’il m’a écrit, c’est pas très “élégant”.

Puis il est tombé sur deux articles que j’avais écrits : un sur ssh-list , un sur ggh qui sont deux outils sympas pour gérer les connexions SSH depuis le terminal. Mais de son point de vue, incomplets. Et là, il a eu un déclic : “Et si je combinais les deux, en ajoutant ce qui me manque ?

Et un mois plus tard, SSHM était né . On est loin du script du départ puisqu’il a codé un véritable outil en Go avec Bubble Tea , dans une interface TUI moderne, avec un support complet du ~/.ssh/config, une organisation par tags, un historique des connexions, et même du port forwarding avec mémoire. Bref un truc super abouti.

Puis environ environ 1 mois après la sortie de la première version, Guillaume a continué à implémenter pas mal de nouveautés : gestion interactive des hôtes SSH, recherche intelligente multi-mots, indicateurs de statut en temps réel, support ProxyJump, directives Include gérées correctement, personnalisation des raccourcis clavier, compatible Linux/macOS/Windows. Le tout dans un binaire unique sans dépendances.

Faut vraiment que vous testiez car c’est c’est chouette. Je trouve que SSHM a dépassé largement ses inspirations. Par exemple, ssh-list organise vos serveurs en groupes alors que SSHM utilise des tags. Ça permet de marquer un serveur “prod” + “web” + “urgent” et du coup c’est beaucoup plus flexible que de ranger ça dans des dossiers statiques.

ggh fait également du session recall. Cela veut dire qu’il se souvient de vos dernières connexions SSH et vous permet de les relancer rapidement. Et bien SSHM fait ça AUSSI, mais en plus il gère toute votre config SSH : Ajout, édition, suppression d’hôtes, directement depuis l’interface TUI. En vrai, Guillaume n’a pas copié-collé les idées de ces outils mais a repensé totalement l’organisation même de la gestion SSH.

Prenez le port forwarding. Combien de fois vous avez perdu vos notes sur vos tunnels SSH ? Hé bien SSHM lui se souvient de vos dernières configs de tunnels locaux, distants, SOCKS…etc. Si vous forwardez toujours le port 3306 de votre base MySQL de dev, SSHM retiendra les paramètres. Ça fait gagner grave de temps car vous n’avez plus à vous rappeler de la syntaxe “ssh -L 3306:localhost:3306 user@serve” à chaque fois. C’est un petit détail qui prouve bien que cet outil a été créé par quelqu’un qui UTILISE vraiment SSH au quotidien, et pas juste pour faire un script vite fait.

L’interface TUI est plutôt fluide, avec des raccourcis clavier configurables et vous pouvez même désactiver ESC si vous êtes un puriste vim qui déteste les touches d’échappement. Les indicateurs de connectivité SSH s’affichent en couleur en temps réel (vous voyez d’un coup d’œil quels serveurs répondent) et il y a une superbe recherche (un filtre en réalité) par nom et par tags, qui supporte plusieurs mots. Et si vous préférez scripter, SSHM fonctionne aussi en CLI pur. Par exemple, “sshm connect prod-web-01” dans un script bash, et ça marchera en gardant l’historique des connexions.

Un autre point technique important pour les admins qui ont des configs SSH complexes : SSHM gère correctement les directives Include . Hé oui, beaucoup d’outils cassent quand vous avez un ~/.ssh/config qui include des fichiers séparés comme ~/ssh/work et ~/ssh/perso. SSHM est capable non seulement de les lire mais aussi de les éditer correctement.

Concernant l’installation c’est ultra-simple. Sur macOS, Homebrew fait le job. Sur Unix/Linux, il suffit d’un script d’une ligne. Enfin, sous Windows, y’a un script PowerShell. Ou alors vous pouvez télécharger direct le binaire depuis les releases GitHub .

Homebrew pour macOS :

brew install Gu1llaum-3/sshm/sshm

Unix/Linux/macOS :

curl -sSL https://raw.githubusercontent.com/Gu1llaum-3/sshm/main/install/unix.sh | bash

Windows (PowerShell):

irm https://raw.githubusercontent.com/Gu1llaum-3/sshm/main/install/windows.ps1 | iex

Bref, Guillaume a plutôt bien géré son truc je trouve ! Comme quoi, la barrière entre “bidouille perso” et “outil communautaire reconnu” n’a jamais été aussi basse. Avec un bon framework comme Bubble Tea, une idée claire sur ce qui manque aux outils existants, et un ou deux mois de travail sérieux, et hop, on fait un miracle !

Voilà, donc si vous gérez plusieurs serveurs SSH au quotidien, SSHM vaut vraiment le coup d’œil. Un grand merci à Guillaume pour le partage, c’est trop cool !


Sora 2 - Comment y accéder depuis l'Europe ?

Wed, 08 Oct 2025 09:51:37 +0200 - (source)
– Article en partenariat avec Surfshark

OpenAI a lancé Sora 2 fin septembre, et pour l’avoir testé, je peux vous dire que c’est un sacré bond en avant pour la génération vidéo par IA. Leur modèle génère maintenant de la vidéo ET de l’audio synchronisé, avec des dialogues, des effets sonores et des musiques réalistes…etc.

Mais il y a un hic car Sora 2 est dispo uniquement aux USA et au Canada. Le reste du monde, dont l’Europe, est donc bloqué. Mais rassurez-vous, je vais vous expliquer comment y accéder.

Sora 2 fonctionne en text-to-video et image-to-video. En gros, vous tapez une description, et le modèle génère la vidéo avec l’audio qui va bien. Comparé à la première version , Sora 2 respecte donc bien mieux la physique. Par exemple, on arrive à obtenir un ballon de basket qui rate le panier rebondit correctement sur le panneau… les mouvements sont plus cohérents, et les instructions complexes sur plusieurs plans sont suivies en gardant l’état du monde.

La fonctionnalité qui fait du bruit, c’est surtout Cameo. Vous uploadez une courte vidéo de vous, et Sora 2 peut vous insérer dans n’importe quelle scène générée. Le modèle reproduit alors votre apparence et votre voix avec assez de précision pour que ça fonctionne. Ça marche aussi avec des animaux ou des objets. OpenAI a sorti une app iOS sociale autour de ça, où vous créez des vidéos, remixez les générations des autres, et ajoutez vos potes en cameo.

Maintenant, comme je vous le disais, le problème c’est que Sora 2 est réservé aux Etats-Unis et au Canada uniquement donc si vous tentez d’y accéder depuis l’Europe, le Royaume Uni, l’Australie ou ailleurs, vous tomberez sur un message du style “Service not available in your region”. Et malheureusement, OpenAI n’a pas communiqué de dates pour l’expansion internationale, même si des sources parlent de déploiements progressifs dans les prochaines semaines.

Pourquoi Surfshark est la solution idéale pour accéder à Sora 2

Une solution technique existe pour contourner ce problème : utiliser un VPN pour apparaître aux yeux de Sora 2 comme si vous étiez aux USA ou au Canada. Et c’est là que Surfshark entre en jeu .

Surfshark dispose d’un réseau impressionnant de plus de 3200 serveurs répartis dans 100 pays, dont de nombreux serveurs performants aux États-Unis et au Canada. Les débits dépassent régulièrement 950 Mbps via le protocole WireGuard, ce qui garantit un streaming fluide et sans latence pour vos générations vidéo sur Sora 2. Fini les connexions qui rament au moment crucial.

Le gros plus de Surfshark ? Le tarif ultra-compétitif à environ 3€ par mois (avec l’offre actuelle), ce qui en fait l’un des VPN avec le meilleur rapport qualité-prix du marché. Mais ce n’est pas tout : contrairement à la plupart des concurrents, Surfshark permet des connexions simultanées illimitées. Vous pouvez protéger tous vos appareils (PC, smartphone, tablette, smart TV, et même celui de votre famille) avec un seul abonnement.

Des fonctionnalités qui vont au-delà du simple VPN

Ce qui distingue vraiment Surfshark, ce sont ses fonctionnalités avancées qui renforcent votre sécurité et votre anonymat en ligne. Le Dynamic MultiHop fait transiter votre connexion par plusieurs serveurs dans différents pays, brouillant totalement les pistes. Même les plus curieux auront du mal à vous suivre.

La plateforme Nexus centralise toute la gestion de vos paramètres de sécurité dans une interface intuitive. Vous pouvez analyser les fuites potentielles, gérer vos connexions multiples, et activer les protections avancées en quelques clics, même si vous n’êtes pas un expert technique.

Côté innovation, Surfshark ne chôme pas. Ils ont récemment déposé un brevet pour un système de chiffrement de bout en bout qui élimine les métadonnées. Contrairement aux VPN classiques qui laissent parfois des traces temporelles ou de volume, ce nouveau système efface absolument toutes les miettes numériques. Et ça ne ralentit pas votre connexion, ce qui est crucial pour du streaming 4K ou des générations vidéo gourmandes en bande passante.

Surfshark a également lancé son propre service DNS public gratuit, qui chiffre et anonymise toutes vos requêtes DNS via DNS-over-HTTPS et DNS-over-TLS. Même votre fournisseur d’accès Internet ne peut plus voir quels sites vous visitez. Et contrairement à d’autres DNS publics, Surfshark ne collecte ni ne vend vos données de navigation.

CleanWeb et Alternative ID : la protection complète

En bonus, tous les abonnements Surfshark incluent désormais CleanWeb, un bloqueur de publicités et de trackers ultra-efficace. Il fonctionne sur tous vos appareils (Windows, Mac, Android, iOS, Linux, même FireTV) et bloque non seulement les pubs classiques, mais aussi les pop-ups, les cookies invasifs, les tentatives de phishing et les sites vérolés. Vous naviguez plus vite, plus proprement, et en toute sécurité.

Et si vous voulez aller encore plus loin dans la protection de votre vie privée, Alternative ID (inclus dans l’abonnement) vous permet de générer des identités fictives (noms, adresses mail temporaires, numéros de téléphone) pour vous inscrire sur des services sans jamais donner vos vraies informations. Pratique pour tester Sora 2 ou d’autres plateformes sans se faire spammer par la suite.

Comment accéder à Sora 2 depuis l’Europe avec Surfshark

Notez quand même qu’utiliser un VPN pour contourner les restrictions géographiques d’OpenAI viole leurs conditions d’utilisation donc s’ils le décident, ils peuvent suspendre votre compte. Mais pour le moment, ce n’est arrivé à aucun utilisateur de VPN et je pense pas que ce serait dans leur intérêt.

Comme l’app Sora est dispo uniquement sur iOS pour l’instant, vous devrez aussi vous créer un compte Apple américain pour avoir l’appstore US et pouvoir installer l’app. Rien de bien compliqué et une fois que c’est installé, vous pouvez rebasculer sur votre compte FR.

Voici donc comment créer un compte Apple américain (US) :

  1. Rendez-vous sur le site https://appleid.apple.com/us/ puis cliquez sur “Create your Apple ID”.
  2. Remplissez les informations demandées (nom, date de naissance, adresse e-mail) et choisissez bien “United States” comme pays/région.
  3. Vous pouvez utiliser un numéro de téléphone français pour la validation (le préfixe +33 est accepté) en recevant un SMS pour confirmer.
  4. Validez votre adresse e-mail via le code envoyé.
  5. À la création du compte, vous pouvez choisir “None” comme mode de paiement, ce qui signifie que vous n’êtes pas obligé de fournir une carte bancaire américaine.
  6. Pour utiliser ce compte sur un appareil iOS, déconnectez votre compte Apple actuel dans AppStore > Compte > Déconnexion (tout en bas), puis connectez-vous avec votre nouvel identifiant Apple US.

Cette méthode vous permettra de créer un Apple ID pour accéder à l’App Store américain sans nécessiter obligatoirement une carte bancaire US.

Le système d’accès est en invitation pour l’instant et chaque personne invitée reçoit 4 codes à partager. TOUS LES CODES ONT ÉTÉ DISTRIBUÉS ! Maintenant si vous voulez tester Sora 2 et que vous êtes parmi les 4 premiers à m’envoyer un mail, je vous file un de mes codes d’invitation. Après ça, vous pourrez à votre tour inviter 4 personnes.

Maintenant, niveau contenu généré, on voit déjà des trucs hallucinants sur les réseaux… et aussi beaucoup de problèmes de copyright. Des users génèrent des Bobs l’Eponge, des Mario, des persos Nintendo…etc ce qui pose évidemment des questions légales mais bon, c’est rigolo quand même. OpenAI a d’ailleurs intégré un watermarking dans chaque vidéo générée, afin de pouvoir remonter la piste de chacune des générations.

En résumé : la marche à suivre

Si vous êtes en Europe et que vous voulez vraiment accéder à Sora 2 maintenant malgré les risques, voici comment ça fonctionne avec Surfshark :

  1. Installez l’application Surfshark VPN sur votre appareil
  2. Connectez-vous à un serveur US ou canadien (choisissez-en un avec une faible latence)
  3. Créez un compte Apple américain comme expliqué plus haut
  4. Installez l’app Sora via l’App Store US
  5. Normalement, vous passerez le geo-blocking sans problème

Avec Surfshark, vous bénéficiez non seulement d’un accès fiable à Sora 2, mais aussi d’une protection complète pour toute votre navigation. À environ 3 € par mois pour une sécurité sur un nombre illimité d’appareils, c’est clairement l’une des meilleures options du marché.

Ou sinon, vous attendez sagement qu’OpenAI déploie officiellement son service en Europe mais faudra être encore un peu patient.

Essayer Surfshark VPN maintenant


Enfin une bonne nouvelle les amis ! Le parti CDU/CSU, actuellement au pouvoir en Allemagne, vient de déclarer clairement qu’il n’y aura pas de Chat Control avec ce gouvernement. L’annonce a été faite hier et c’est une victoire majeure pour la vie privée en Europe !

Pour ceux qui n’ont pas suivi, je vous avais parlé de Chat Control , une proposition de règlement européen qui obligerait WhatsApp, Signal, Telegram et tous les autres à scanner automatiquement tous vos messages, même chiffrés, pour y chercher du contenu illégal. En gros, on casse le chiffrement de bout en bout pour surveiller tout le monde “au cas où”. C’est de la surveillance de masse déguisée en protection de l’enfance, et d’ailleurs tous les experts en sécurité vous le diront : on ne peut pas casser le chiffrement “juste un peu” ou “pour une bonne cause”. Soit c’est chiffré, soit ça l’est pas.

Bref, la déclaration de la CDU/CSU est limpide : Il n’y aura pas de surveillance généralisée des messages sans motif, comme certains pays de l’UE le réclament. Patrick Hansen, qui suit de près ces questions de réglementation crypto et tech en Europe, a tweeté que c’était une grande victoire pour la vie privée dans l’UE et il a raison, le bougre !

Alors pourquoi c’est important cette décision de l’Allemagne ? Hé bien parce qu’elle pèse lourd dans les décisions européennes la Bertha ! Pour qu’une proposition comme Chat Control passe, il faut le soutien d’États membres représentant au moins 65% de la population de l’UE. Et sans l’Allemagne, c’est mathématiquement compliqué. Du coup, ça tombe bien puisque le vote au Conseil était prévu pour le 14 octobre 2025.

Faut pas oublier que la position allemande avait vacillé en septembre. En effet, après une réunion du groupe de travail LEWP, l’Allemagne était revenue à une position “indécise”, ce qui avait fait flipper tout le monde et sans le refus ferme de Berlin, l’opposition ne pouvait plus garantir une minorité de blocage.

Bref, on était pas loin de la catastrophe !!

Mais là, c’est bon, on est sauvé puisque la CDU/CSU remet les points sur les i. Pas de Chat Control. Le dossier est clos (pour le moment…). C’est chouette parce que franchement, dans le cas contraire, j’aurais pas compris car l’Allemagne a quand même une histoire particulière avec la surveillance de masse. Entre les nazis et la Stasi d’Allemagne de l’Est, ils savent mieux que personne ce que ça donne quand l’État surveille tout le monde. J’imagine que cette mémoire historique a compté dans leur position vis à vie de ChatControl.

En tout cas, c’est le bon moment pour dire merci. Merci à tous ceux qui se sont mobilisés contre ce projet délirant ces derniers mois. Les associations comme l’Electronic Frontier Foundation, le Chaos Computer Club, European Digital Rights, tous les devs qui ont gueulé, tous les citoyens qui ont écrit à leurs députés, tous ceux qui ont relayé l’info…etc. Car sans cette pression, on aurait probablement déjà Chat Control en place. Une preuve de plus que la mobilisation, ça marche !

Après, en tant qu’ancêtre d’Internet, croyez en ma grande expérience, ce genre de loi merdique n’est jamais vraiment mort. Ça reviendra sous une autre forme, avec un autre nom, un autre prétexte. C’est l’histoire même de la surveillance… ils réessayent encore et encore jusqu’à ce que ça passe, en espérant qu’on sera trop fatigués ou trop distraits pour résister. Mais bon, ce sera pas pour cette fois encore…

Signal avait même menacé de quitter le marché européen plutôt que de compromettre le chiffrement de son service. Proton, Tuta et d’autres avaient de leu côté fait des déclarations similaires.

Donc voilà. Pour une fois, une bonne nouvelle sur la vie privée en Europe, alors en attendant la prochaine saloperie politique, on savoure cette victoire, et on continue à se battre !


Vous compressez vos fichiers Parquet avec gzip ? Ça marche, c’est trop cooool ! Vos CSV sont en Snappy ? Nickel c’est le bonheur !! Vos time-series sont dans un format custom que personne ne comprend sauf le dev qui est parti y’a deux ans sans laisser d’adresse ? Ah, merde…

Du coup, combien ça vous coûte vraiment ces histoires de compression ? Non, je ne parle pas en octets économisés, mais plutôt en temps humain perdu. Parce que Meta vient de publier un truc super cool qui s’appelle OpenZL et qui est un framework open source qui révèle une vérité qu’on préfère ignorer : Zuck est un reptilien euh, non… utiliser des compresseurs génériques pour tout, c’est pratique mais c’est une facture cachée qui explose !

Hé oui car les compresseurs universels comme gzip ou zstd sont géniaux, ils fonctionnent partout mais le problème c’est qu’ils ne comprennent rien à vos données. Pour eux, un CSV c’est pareil qu’un JPEG ou qu’un binaire random, du coup, vous obtenez une compression “correcte” mais rarement optimale.

Et vous vous retrouvez alors dans le cycle classique suivant : Un nouveau dataset structuré, vous tentez gzip, c’est bof. Vous essayez alors un compresseur spécialisé, mais faut l’intégrer au pipeline et franchement, la flemme. Et ça, ça vous prend combien de temps en vrai ?

Oui, je sais, vous n’en avez aucune idée mais chez Meta, ils ont évalué ça en mois de développement pour chaque nouveau type de données. Oui, des mois, pas des jours. Et après faut maintenir tout ça, gérer les versions, les dépendances, les cas particuliers…. bref.

Meta a donc fait le calcul et le partage ouvertement . Ils avaient des centaines de cas d’usage différents pour la compression de données structurées avec des fichiers Parquet, des CSV, des time-series, des tensors de machine learning, des tables de bases de données…etc et à chaque fois, soit vous prenez gzip et vous laissez de l’espace disque et de la bande passante sur la table, soit vous développez un compresseur custom et vous perdez des semaines de dev.

La solution classique consistait donc à multiplier bêtement les compresseurs spécialisés. Un pour Parquet avec Snappy, un autre pour les CSV, encore un autre pour les données numériques colonnes…etc et là ça devient vite le bordel car chaque compresseur a son décodeur, sa config, ses quirks. Vous vous retrouvez alors avec une infrastructure de compression qui ressemble à un mille-feuille de dépendances mais sans le bonheur d’une crème pâtissière de qualité.

C’est là qu’OpenZL débarque avec une approche totalement différente puisqu’au lieu de créer encore un énième compresseur spécialisé, ils ont fait un framework qui comprend la structure de vos données et génère automatiquement la meilleure stratégie de compression.

Donc en gros, vous donnez à OpenZL une description de la structure de vos données via leur Simple Data Description Language (SDDL). Ensuite leur “trainer” analyse des échantillons et trouve la séquence optimale de transformations. Ces transformations révèlent alors des patterns cachés dans vos données structurées, ce qui permet ensuite une compression beaucoup plus efficace qu’un compresseur générique aveugle.

Faut voir OpenZL comme un genre de compilateur en fait. Vous lui donnez une description haut niveau de vos données, et il génère un “plan de compression” optimisé pour ce type précis de données. Un peu comme un compilateur transforme du code haut niveau en binaire optimisé.

Et le plus beau c’est que tous les fichiers compressés par OpenZL, même avec des configs complètement différentes, se décompressent avec le même binaire. Comme ça c’est fini le casse-tête des multiples décodeurs à maintenir. Là vous avez un seul exécutable à déployer partout. Bref, c’est surtout ça la promesse de Meta avec OpenZL.

Cet outil est en prod chez eux et visiblement, comme ils le racontent sur X , il a réduit les temps de développement de mois à jours, pour des gains de compression et de vitesse systématiquement supérieurs aux compresseurs génériques. Sur des datasets Parquet par exemple, ils obtiennent des ratios de compression meilleurs que gzip tout en étant plus rapides à compresser et décompresser.

Pour vous donner un ordre de grandeur, Parquet avec gzip c’est déjà 2.37 fois plus compact qu’un CSV classique. OpenZL lui, va encore plus loin en exploitant les régularités intrinsèques des données colonnes tels que des types énumérés, des contraintes de range, des patterns temporels dans les time-series et c’est ça qui fait la différence entre un compresseur qui voit des bytes et un qui comprend la structure.

Meta considère le core d’OpenZL comme production-ready et l’utilisent en interne à large échelle depuis un petit moment. Maintenant si ça vous intéresse pour vos propres projets, sachez que le framework est sous licence BSD et dispo sur GitHub et vous avez un Quick Start guide , de la doc complète , et même un papier académique sur arXiv si vous voulez plonger dans les détails techniques du modèle graph-based qu’ils utilisent.

Voilà, si vous bossez avec des volumes importants de données structurées, si vous en avez marre de bidouiller des configs de compression, ou si vous voulez juste arrêter de payer la facture cachée des compresseurs universels, allez voir OpenZL sur GitHub .

Source


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